Véronique Lecours

Véronique Lecours

Chaque été, la table familiale se remplissait de fraises du Québec. Ma mère nous amenait dans les champs pour faire de l’auto-cueillette. Ce n’était pas une option de ne pas aider. Au retour, nous aidions à équeuter le tout.

Ma mère congelait sa gelée de fraises plutôt que de la mettre en conserve.

Mais il reste que j’ai de bons souvenirs du processus. J’ai aussi le souvenir de ma mère qui faisait des betteraves et des tomates en conserves.

J’ai essayé mes premières conserves en 2006, enceinte jusqu’aux oreilles. Ce fut une catastrophe. Des produits perdus puisque je n’avais pas suivi de méthode sécuritaire. Ça coûte cher faire des erreurs du genre.

D’années en années je me suis formée et j’ai augmenté mon niveau de difficulté de mise en conserves.

Alors qu’au début, c’était une épuisante corvée, maintenant j’anticipe avec excitation mes séances. Pourquoi? Parce que j’ai établi des routines et des étapes claires.

J’habite dans Lanaudière et j’ai trois enfants. Je veux leur transmettre l’amour des produits d’ici.